Les gemmes de synthèses

   Les différentes techniques les plus utiliser pour cultiver des gemmes en laboratoire

La fusion en flamme (Verneuil):

Les moins chère, plus facile à trouver et propose actuellement un plus grand choix de couleurs. Mais certaines couleurs, principalement les bleus et les violets, ont un fort color zoning, ce qui rend la couleur assez imprévisible si l’on n’y prend pas garde lors de la coupe. Les bulles microscopiques communes des corindons de Verneuil font que si une pierre précieuse suffisamment grosse en est taillée, elle aura un aspect légèrement brumeux. Il existe également une contrainte de taille due à la taille relativement petite des corindons de fusion à la flamme, les bruts mesurent au maximum 3 cm de large. 

Les corindons Czochralski:

Plus chers et occupent beaucoup moins de parts de marché en termes de corindons synthétiques, ils sont donc un peu plus difficiles à trouver que les corindons de Verneuil, même si de plus en plus d'entreprises proposent du matériel Czochralski de nos jours. Leur couleur est beaucoup plus uniforme, donc la couleur du produit fini serait plus prévisible. Les corindons Czochralski peuvent atteindre des diamètres allant jusqu'à 12 pouces (normalement 2 à 3 pouces pour les bijouteries), de sorte que les pierres taillées peuvent être beaucoup plus grosses que leurs homologues de Verneuil. La méthode Czochralski offre beaucoup plus de contrôle sur les dopants et peut potentiellement avoir un très grand nombre de couleurs disponibles, mais elle demande plus de temps et de ressource, comptez environ 3 à 4 semaines de croissance pour un cristal.

les emeraudes hydrothermal:

La croissance des cristaux est réalisée dans un autoclave (cuve métallique hermétique), conçu pour résister aux hautes pressions auxquelles il est soumis. La température requise est comprise entre 300 et 600°C et varie selon le type de pierre à synthétiser. L'autoclave est rempli d'eau qui dissout les composants du cristal à synthétiser. Préalablement à cette opération, une graine d’émeraude naturelle est placé dans l'autoclave. Les mouvements d'écoulement font que les composants se déposent sur les graines et cristallisent ainsi la matière synthétique. Les agents responsable de la couleur de l'émeraude naturelle sont ajoutés à la solution (par exemple chrome, fer, cobalt,…). Il faut en effet ajouter du chrome à un béryl synthétique pour produire une émeraude synthétique hydrothermale. Une fois la matière brute cristallisée, elle est prête à être taillée en pierres. Et c’est ainsi que l’on pourra à terme proposer des émeraudes synthétiques hydrothermales, prêtes à être serties sur des bijoux. ce processus prend plusieurs semaines, plus c'est long meilleur sera la qualité de la gemme. Ce qui explique que les émeraudes synthétique ont globalement un prix au carat plus élevé que les corindons.